Combien de temps faut-il allaiter pour que ça profite vraiment à votre bébé?
Une seule tétée de colostrum –le lait des premiers jours, épais et concentré– lui permettra déjà de bénéficier de vos anticorps. Vous offrez à votre bébé une mini « vaccination personnalisée »! Particulièrement riche en protéines, en cellules immunitaires (les lymphocytes) et en anticorps, le colostrum contribue en effet à protéger le bébé contre les infections intestinales et respiratoires.
Une seule tétée aussi, et c’est parfois suffisant pour que certaines mères, peu convaincues par l’allaitement maternel, fondent de tendresse et changent d’avis, toute appréhension balayée. Quant à la durée idéale de l’allaitement, il n’y a ni minimum ni maximum. Un mois, c’est mieux que huit jours. Et deux mois ou plus, pourquoi pas? Jour après jour, le lait maternel évolue doucement pour s’adapter à tous les besoins du bébé: acides gras essentiels pour son développement cérébral, lactose, vitamines, fer… Il n’y a rien de mieux pour lui.
Sur le plan affectif, l’allaitement est une belle expérience. Il prolonge la grossesse, maman et bébé s’épanouissent dans une relation physique très intime. Mais il ne doit jamais devenir une contrainte, ni représenter une obligation. Seule votre envie doit vous guider. Et mieux vaut ne pas écouter les conseils d’un entourage parfois déstabilisant… Allaiter son enfant, ça s’apprend! Non, ça ne fatigue pas. C’est d’avoir un bébé qui met à plat. Oui, les premiers jours ne sont pas toujours faciles: la mise en route de l’allaitement se fait sur plusieurs semaines avant d’atteindre un rythme de croisière. Non, le sevrage n’est pas très long: en une semaine, votre bébé s’habituera très bien au biberon…